Correspondance 1926-1934
Auteur(s) Pozzi, Catherine (1882-1934) (Auteur); Paulhan, Jean (1884-1968) (Auteur); Simonet-Tenant, Françoise (1966-...) (Editeur scientifique)
Titre(s) Correspondance 1926-1934 [Texte imprimé] / Catherine Pozzi et Jean Paulhan ; éd. établie, introd. et annot. par Françoise Simonet-Tenant.
Editeur(s) Paris : C. Paulhan, 1999 (16-Bassac : Impr. Plein chant).
Collection(s) (Correspondances de Jean Paulhan.) (Pour mémoire).
Résumé Au sujet de Catherine Pozzi (1882-1934), Jean Paulhan écrivait au jeune Dominique de Roux, vers 1963 : « Karin Pozzi était une grande jeune femme, gracieuse et laide, qui fut la femme de Édouard Bourdet, la mère de Claude Bourdet et la maîtresse de Valéry (à qui s'adresse le poème « la grande amour.») Elle n'a pas écrit d'autres poèmes que ceux-là, mais une sorte d'essai métaphysique : Peau d'âme (chez Buchet) et deux ou trois notes qui ont paru dans la nrf (une sur Julien Lanoë). Ah, et un admirable récit, Agnès (nrf). » Presque quarante ans plus tôt, Jean Paulhan, nommé depuis peu rédacteur en chef de La Nouvelle Revue Française, avait fait la connaissance de cette femme fragile et tuberculeuse, énigmatique et hautaine - alors la maîtresse de Paul Valéry - qui venait de refuser de signer de son nom son premier texte publié, Agnès. Du cryptage compliqué des premiers temps (1926-1927) aux dérobades de l'écrivain avéré (1930-1932), jusqu'aux tensions et malentendus (1932-1934) autour d'une oeuvre inachevée de Catherine Pozzi, Peau d'Âme, cette correspondance croisée entre un auteur hypersensible et son éditeur pressant et intrigué donne à comprendre la difficulté croissante d'une relation que son Journal 1913-1934 laissait déjà transparaître : chaque nouvel écrit de Catherine Pozzi, envoyé « à l'ami, non au grand Directeur », est l'occasion d'une nouvelle crise d'incompréhension mutuelle. « Il y a tant de raisons d'écrire, outre celle de publier, expliquait Catherine Pozzi à Jean Paulhan, dans sa lettre du 10 juin 1931. Par exemple exalter la conscience, l'attention ; tracer un chemin ; son chemin ; détruire ; croître. Et tout se ramène à une certaine forme de vie, qui est l'oeuvre par excellence, et dont, peut-être, la chose écrite se détacherait plus naturellement et moins perceptiblement s'il était admis qu'en effet la vie soit l'oeuvre. Cette opinion est d'ailleurs démodée, tout athénienne qu'elle soit. ».
Notes En appendice, choix de documents. - Bibliogr. p. 203-207. Index.
Série : Correspondances de Jean Paulhan.. 1999.
Sujet(s) Pozzi, Catherine (1882-1934) : Correspondance
Paulhan, Jean (1884-1968) : Correspondance
Indice(s) B
Titre(s) Correspondance 1926-1934 [Texte imprimé] / Catherine Pozzi et Jean Paulhan ; éd. établie, introd. et annot. par Françoise Simonet-Tenant.
Editeur(s) Paris : C. Paulhan, 1999 (16-Bassac : Impr. Plein chant).
Collection(s) (Correspondances de Jean Paulhan.) (Pour mémoire).
Résumé Au sujet de Catherine Pozzi (1882-1934), Jean Paulhan écrivait au jeune Dominique de Roux, vers 1963 : « Karin Pozzi était une grande jeune femme, gracieuse et laide, qui fut la femme de Édouard Bourdet, la mère de Claude Bourdet et la maîtresse de Valéry (à qui s'adresse le poème « la grande amour.») Elle n'a pas écrit d'autres poèmes que ceux-là, mais une sorte d'essai métaphysique : Peau d'âme (chez Buchet) et deux ou trois notes qui ont paru dans la nrf (une sur Julien Lanoë). Ah, et un admirable récit, Agnès (nrf). » Presque quarante ans plus tôt, Jean Paulhan, nommé depuis peu rédacteur en chef de La Nouvelle Revue Française, avait fait la connaissance de cette femme fragile et tuberculeuse, énigmatique et hautaine - alors la maîtresse de Paul Valéry - qui venait de refuser de signer de son nom son premier texte publié, Agnès. Du cryptage compliqué des premiers temps (1926-1927) aux dérobades de l'écrivain avéré (1930-1932), jusqu'aux tensions et malentendus (1932-1934) autour d'une oeuvre inachevée de Catherine Pozzi, Peau d'Âme, cette correspondance croisée entre un auteur hypersensible et son éditeur pressant et intrigué donne à comprendre la difficulté croissante d'une relation que son Journal 1913-1934 laissait déjà transparaître : chaque nouvel écrit de Catherine Pozzi, envoyé « à l'ami, non au grand Directeur », est l'occasion d'une nouvelle crise d'incompréhension mutuelle. « Il y a tant de raisons d'écrire, outre celle de publier, expliquait Catherine Pozzi à Jean Paulhan, dans sa lettre du 10 juin 1931. Par exemple exalter la conscience, l'attention ; tracer un chemin ; son chemin ; détruire ; croître. Et tout se ramène à une certaine forme de vie, qui est l'oeuvre par excellence, et dont, peut-être, la chose écrite se détacherait plus naturellement et moins perceptiblement s'il était admis qu'en effet la vie soit l'oeuvre. Cette opinion est d'ailleurs démodée, tout athénienne qu'elle soit. ».
Notes En appendice, choix de documents. - Bibliogr. p. 203-207. Index.
Série : Correspondances de Jean Paulhan.. 1999.
Sujet(s) Pozzi, Catherine (1882-1934) : Correspondance
Paulhan, Jean (1884-1968) : Correspondance
Indice(s) B
Exemplaires
Titre | Support | Site propriétaire | Section | Cote | Utilisation | Code stat 2 | Code barre | Situation | Bib. actuelle |
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Correspondance 1926-1934 | *Icône du support Livres | BDP 24 | Adulte | POZ B C | prêt normal | Litterature | 02463004915136 | En rayon | B.d.p |
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