L'accès à la lecture pour les malvoyants est un combat maintenant ancien. Quelles solutions pour l'accessibilité des malvoyants à la lecture ?
Les livres en braille ou en gros caractères ont apportés un début de solution mais leur coût reste toujours élevé, et leur diffusion est peu répandue et les collections encombrantes.
La révolution du numérique a apportée des espoirs en développant de nouveaux outils de lecture pour les personnes aveugles et malvoyantes. Parmi ceux-ci, les premiers appareils pour lire le braille et les tablettes en brailles offrent des solutions financièrement élevées.
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A l'étude également le FingerReader, la voix mécanique qui suit le doigt qui suit le texte. Deux inconvénients de taille, son prix et le fait qu'il ne soit pas encore commercialisé. Mais ça ne saurait tarder.
Restent, donc dans l'immédiat, les collections proposées par les bibliothèques sonores, qu'elles soient publiques ou associatives, bénéficiaires agrées des exceptions au droit d'auteur en faveur des personnes en situation de handicap, et qui assurent le lent et laborieux travail d'adaptation des œuvres littéraires. Plusieurs modèles de lecteur relativement abordables permettent d'écouter aisément les nombreux ouvrages au format Daisy proposés par ces structures agréées (Médiathèque Valent Haüy, Médiathèques ayant bénéficié du programme de l'UNADEV,…) et les médiathèques publiques de Limoges, Espace Diderot de la Bibliothèque Mériadeck de Bordeaux…).
